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ANDY BRAJEUL

Andy Brajeul

19-11-2019 23:07
par Redacteur

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Cette semaine dans la rubrique "A la rencontre de..." nous allons nous intéresser à un autre éducateur, Andy Brajeul, longtemps bénévole devenu salarié l'année dernière. Nous vous laissons le découvrir à travers ses réponses.


Salut Andy, cela fait maintenant un bout de temps que tu es au club mais peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ? 

 AB : Donc Andy, 26 ans, je suis papa d'une petite fille qui vient de souffler sa première bougie. Je suis titulaire d'une licence STAPS Management du sport et récemment du BMF ce qui me permet d'être salarié du club en tant que responsable adjoint des jeunes. J'entame ma deuxième saison à ce poste aux côtés donc de Léo (Bernuzeau, ndlr) désormais suite au départ de Nicolas, que je profite de remercier pour tout ce qu'il m'a apporté et pour son accompagnement sur ce nouveau poste la saison passée. Sinon je suis au club depuis mes 5 ans avec une petite parenthèse de 6 ans entre mes 12 et 17 ans. J'évolue également en seniors.


Si tu devais nous résumer ton parcours sportif ? 


AB : J'ai débuté le foot à l'âge de 5 ans, ici même sur le superbe terrain stabilisé à l'époque. J'y suis resté jusqu'en benjamin (l'équivalent des U13 maintenant) puis je suis parti finir ma formation au Stade Rennais où j'ai joué au plus haut niveau régional et où j'ai pu côtoyer quelques joueurs devenus professionnels comme Wesley Said (Rennes, Dijon, Toulouse), Tiemoue Bakayoko (Rennes, Monaco, Chelsea, Milan), Abdoulaye Doucouré (Rennes, Watford) et bien d'autres. Trop frêle et trop timide à cette époque pour aller au plus haut niveau je suis ensuite revenu dans mon club de coeur que je suivais toujours en venant régulièrement voir les matchs des seniors le dimanche. 


Comme tu l'a dit précédemment, ça fait longtemps que tu es au club, qu'est ce qui explique une telle longévité ? 


AB : Oui effectivement même si il y a eu cette époque Stade Rennais, j'ai toujours eu des attaches fortes avec ce club. Sûrement dû au fait que mon papa lui même en aient. Je pense que ma passion du foot vient en partie de lui car depuis tout petit il me suit partout et a d'ailleurs longtemps entraîné les jeunes au club aussi. Il est d'ailleurs toujours bénévole, mais plus sur le côté hors-terrain, les manifestations etc. Je suis quelqu'un qui s'attache facilement aux personnes également et j'aime avoir de la continuité dans ce que je fais. Je ne cherche jamais à aller voir ailleurs si je suis bien. C'est finalement comme en amour, pas besoin d'aller chercher ailleurs quand on se sent bien.


As-tu des projets pour le club ? Des objectifs sur le court et moyen terme ?


AB : Comme je l'ai dit je suis attaché à ce club, c'est vraiment très fort et j'ai donc envie d'aider à le faire progresser. Cette volonté d'amener les équipes jeunes de foot à 11 vers le niveau ligue était forte depuis quelques années. Le travail mis en place par Nicolas et les éducateurs à l'aide du projet club initié par Yannis (Le Dorse, ndlr) il y a 5 ans porte ses fruits aujourd'hui. Attention, ce n'est pas une fin, on n'est pas arrivé, car le plus dur est de pérenniser ces niveaux de pratiques sur les prochains cycles pour pouvoir amener le maximum de nos jeunes en équipe seniors. Mais pour arriver à cela, le travail débute depuis tout en bas au pôle éveil et c'est un long parcours de formation et de suivi qui permet d'arriver à cela. Le travail le plus important débute à la base, car si les fondations ne sont pas solides on ne peut pas arriver tout en haut. Sur le plan personnel, mes objectifs sont d'accompagner les jeunes dans leur développement footballistique mais également humain. Le tout en continuant à apprendre et le former au quotidien pour faire grandir mes compétences.


En dehors du foot, quelles sont tes occupations favorites ? 


AB : J'ai beaucoup de mal à me détacher du foot et ma femme peut en témoigner. C'est plus qu'une passion, si on me retire le foot c'est comme si je n'était plus le même homme. Je passe donc beaucoup de temps à regarder des matchs pour voir les organisations des équipes, les déplacements des joueurs etc. Au grand désespoir de ma femme je peux très bien regarder un Dijon-Angers alors que bon... Ça ne fait pas forcément rêver.... Sinon j'aime évidemment passer du temps en famille ça me permet de couper un peu mêle si ça ne dure jamais très longtemps (rires). J'aime le sport en général aussi donc je fais pas mal de vélo, de tennis etc. Moins qu'avant je dois l'avouer car comme les gens qui me connaissent depuis un peu temps le savent, mon corps à déjà 40 ans lui (rires).


Quel est ton plus beau souvenir foot ? 


AB : Alors là j'en ai beaucoup, le foot est tellement vecteur d'émotions... Je dirais qu'en joueur j'ai 2-3 souvenirs marquants. Le premier à l'âge de 10 ans à Dirinon un tournoi international avec Chartres et mes potes où on élimine Auxerre à la dernière seconde sur un coup-franc du milieu de terrain que je tire et pù le ballon va taper la barre et le poteau avant de rentrer dans le but. C'était de la folie... Derrière on perd contre le LOSC 1-0 en quart de finale. On finit 5ème  derrière l'OM, le SRFC, le LOSC et SAngers mais devant des clubs comme Strasbourg, Auxerre, Lorient, Monaco. La deuxième je dirais une finale de coupe de Bretagne perdue contre le Stade Brestois mais où on avait éliminé les 17 Nationaux de Guingamp en finale (3-2). Et le dernier est tout récent, la victoire en coupe du Conseil Général la saison dernière où j'ai la chance de marquer pour égaliser (une frappe flottante lumineuse qui atterri sous la barre, ndlr). On pourrait croire que je suis un buteur mais on ne dira pas que c'était le seul but de la saison (rires). En tant que coach, je dirais la victoire en coupe du District en U15 était très forte émotionnellement.


Si tu devais inventer quelque chose, ce serait quoi ? 


AB : Honnêtement je n'en sais rien. Je dirais une machine à remonter le temps pour revenir en arrière et gommer les erreurs du passé même si un homme se construit à travers les erreurs qu'il commet. Il y en a quelques unes que j'aimerais bien effacer quand même.


Pour finir, tu préfères gagner 1-0 ou 4-3 ? 


AB : Sans aucune hésitation, bien évidemment 4-3. Je suis partisan du beau jeu et le foot est un sport d'attaque. J'aime que mon équipe joue vers l'avant même si je n'aime pas prendre de buts.  Je pars du principe où plus tu marques, plus tu as de chances de gagner. Même si j'aime mettre en place des organisations défensives sur certains matchs pour faire déjouer l'adversaire et que c'est toujours satisfaisant de ne pas prendre de but. Je suis un grand fan de la Premier League pour ça d'ailleurs, où l'on voit des équipes attaquer à 7-8 joueurs, quit à prendre un contre derrière là où en Ligue 1 les organisations défensives primes et les équipes sont plus prudentes.


Merci à Andy de s'être prêter au jeu des questions/réponses, nous lui souhaitons bonne chance pour la suite et espérons pour lui que les affiches du samedi soir en Ligue 1 soient un peu plus alléchantes qu'un Dijon-Angers.