/ partager
L’Espérance de Chartres, stop ou encore ?
Invaincus depuis la mi-décembre, les Chartrains accueillent le leader rennais.
On est parfaitement lucide du côté de l’Espérance de Chartres et on ne tient pas à perdre de vue l’objectif du maintien annoncé en début de saison. Certes, la série de bons résultats a propulsé les Chartrains à la deuxième place à égalité de points avec l’US Liffré (21 points), mais Julien Pannier se veut avant tout pragmatique. « On a estimé un maintien à 30 points et on a donc encore besoin d’en prendre pour y arriver. »
Avant de reprendre et de présenter le programme à venir : « On va rencontrer des équipes qui font partie des cinq premiers. Après Bréquigny, on enchaîne par Breteil, Liffré et Vignoc. Après cette série de matches, on verra où l’on se situe. C’est un championnat qui est extrêmement serré et, actuellement, on est deuxième à égalité avec Liffré. Mais il suffit d’un ou deux résultats négatifs pour décrocher. »
Pour le technicien chartrain, la réception des Rennais s’apparente donc plus à un match de prestige qu’à une course à la première place. « Ils ont quand même beaucoup de marge. Pour nous, ils sont beaucoup trop loin. Avec 11 points d’avance, la montée leur est destinée. C’est un plaisir de recevoir le leader et c’est une belle affiche sur le papier. »
Une belle rencontre effectivement entre deux formations en pleine bourre actuellement. L’entraîneur chartrain aimerait néanmoins joindre l’utile à l’agréable. « Que ce soit le leader ou pas, on joue chaque match pour le gagner. On n’a pas mis de priorité à battre le leader mais ça peut-être une victoire de prestige. »
Une manière aussi de rectifier le tir par rapport au match aller (3-0) qui avait laissé les Chartrains sur leur faim. « C’était un match particulier pour nous, car c’était avant la Coupe de France, tient à rappeler Julien Pannier. Je pense que l’on avait déjà la tête à Avranches. On n’avait pas fait ce qu’il fallait et Bréquigny avait aussi été très efficace et performant dans ses transitions. Maintenant, on veut garder cette bonne dynamique actuelle. » Alors, stop ou encore ?